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Collectif de Franche-ComptéUne proportion record de fuites au Québec
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Une proportion record de fuites au Québec
Au chapitre des fuites, les 11 puits québécois sur 31 où des «migrations» ont été détectées constituent sans doute une proportion record dans l'industrie des gaz de schiste. D'après un calcul maison, en tout cas, c'est 30 fois plus qu'en Pennsylvanie. Mais ce sont les méthodes de détection particulièrement sophistiquées des inspecteurs des Ressources naturelles (MRNF) qui expliqueraient cette «performance»...
Voulant savoir si ce ratio de plus de un puits sur trois constituait la norme ou l'exception dans l'industrie, Le Soleil a épluché les données d'inspection de la Pennsylvanie pour 2010. Là-bas, sur les 405 puits trouvés coupables d'une faute quelconque l'an dernier, les inspecteurs en ont repéré seulement cinq qui montraient des signes de «migration» - c'est-à-dire qu'ils laissaient s'échapper du gaz par d'autres endroits que la «soupape» prévue à cette fin.
La différence, dit l'ingénieure du MRNF Isabelle Leclerc, pourrait alors bien s'expliquer par le fait que «normalement, selon les normes de l'industrie, ils se fient seulement à « l'inspection visuelle pour détecter des migrations de gaz, » alors que nous, on avait des détecteurs de méthane. Et dans certains cas, ça nous a permis de détecter du gaz qu'on n'aurait pas pu voir autrement».
Ces détecteurs ne sont pas utilisés ailleurs, du moins pas en Pennsylvanie, où seule la présence de bulles au pied (toujours inondé) des têtes de puits trahit une fuite. Selon le porte-parole du PDEP Daniel Spadoni, en effet, «les migrations qui surviennent ailleurs qu'à la tête du puits demeurent souvent inconnues tant qu'une plainte n'est pas logée [au PDEP...] parce qu'un particulier découvre qu'il y a du gaz dans son puits d'eau potable et que, pour une raison ou pour une autre, il croit que l'industrie des gaz de shale en est responsable».
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Source:http://www.cyberpresse.ca/lesoleil/actualites/environnement/201102/
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Quand on comprend les explications, aux États-Unis, étant donné qu'on utilise pas de détecteur, il n'y a pas de fuite... À moins qu'un particulier porte plainte...
C'est sécuritaire ! C'est le modèle qu'on exporte partout dans le monde
Voulant savoir si ce ratio de plus de un puits sur trois constituait la norme ou l'exception dans l'industrie, Le Soleil a épluché les données d'inspection de la Pennsylvanie pour 2010. Là-bas, sur les 405 puits trouvés coupables d'une faute quelconque l'an dernier, les inspecteurs en ont repéré seulement cinq qui montraient des signes de «migration» - c'est-à-dire qu'ils laissaient s'échapper du gaz par d'autres endroits que la «soupape» prévue à cette fin.
La différence, dit l'ingénieure du MRNF Isabelle Leclerc, pourrait alors bien s'expliquer par le fait que «normalement, selon les normes de l'industrie, ils se fient seulement à « l'inspection visuelle pour détecter des migrations de gaz, » alors que nous, on avait des détecteurs de méthane. Et dans certains cas, ça nous a permis de détecter du gaz qu'on n'aurait pas pu voir autrement».
Ces détecteurs ne sont pas utilisés ailleurs, du moins pas en Pennsylvanie, où seule la présence de bulles au pied (toujours inondé) des têtes de puits trahit une fuite. Selon le porte-parole du PDEP Daniel Spadoni, en effet, «les migrations qui surviennent ailleurs qu'à la tête du puits demeurent souvent inconnues tant qu'une plainte n'est pas logée [au PDEP...] parce qu'un particulier découvre qu'il y a du gaz dans son puits d'eau potable et que, pour une raison ou pour une autre, il croit que l'industrie des gaz de shale en est responsable».
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Source:http://www.cyberpresse.ca/lesoleil/actualites/environnement/201102/
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Quand on comprend les explications, aux États-Unis, étant donné qu'on utilise pas de détecteur, il n'y a pas de fuite... À moins qu'un particulier porte plainte...

C'est sécuritaire ! C'est le modèle qu'on exporte partout dans le monde



Pierrot- Messages : 169
Date d'inscription : 13/02/2011
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