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Le 23 Mars 2012 - Alerte écarlate contre l’exploration d’huile et de gaz de schiste
Alerte écarlate contre l’exploration d’huile et de gaz de schiste
23 Mars 2012 Par Françoise Degert
Lien Mediapart:
http://blogs.mediapart.fr/blog/francoise-degert/230312/alerte-ecarlate-contre-l-exploration-d-huile-et-de-gaz-de-schiste
En pleine campagne électorale, les affaires continuent. À un mois du premier tour des élections présidentielles, à trois mois des législatives, le gouvernement s’empresse de donner des gages à l’industrie gazière et pétrolière, sans attendre le résultat des scrutins. Les pétroliers n’attendent pas.
Pour justifier sa décision, le gouvernement s’appuie de nouveau sur le corps des Mines qui a largement contribué au rapport final de la Mission d’inspection sur les gaz et huiles de schiste. Il suffit de demander, la fabrique du consentement est prête à démarrer.
Condensé des « arguments » qui y sont assénés :l
1 - la fracturation hydraulique ne provoquera pas de dégâts en France comme aux Etats-Unis, au Canada et ailleurs. Rien à craindre, nos ingénieurs maîtrisent la situation. Ils ne feront pas les mêmes bêtises, ils inventeront une fracturation propre.
2 - les Etats-Unis ont laissé faire n’importe quoi, mais en France, l’administration veille. Cela ne se passera pas comme ça…
3 – on va créer une commission nationale associant l’industrie, les politiques, la « société civile » ; elle se réunira…deux fois par an…
4 – la population ignore les « avantages « de l’exploitation de l’huile et du gaz de schiste, l’inquiétude découle d’un déficit d’information…
5 – on va intéresser les collectivités locales à l’affaire, avec quelques retombées fiscales…
6 - Le cadre légal doit être assoupli pour mettre un terme aux « difficultés » à l’exploration et à l’exploitation de cette ressource… Il y va de notre développement économique. C’est un « enjeu géopolitique » majeur…
Le rapport envisage les étapes de sortie de crise (entendez par là la gêne occasionnée par la loi du 13 juillet 2011).
Dans la foulée, le gouvernement a créé la fameuse « commission nationale d’évaluation des techniques d’exploration et d’exploitation du gaz de schiste ». On savait que le décret était prêt, il est désormais publié.
Toutefois, les politiques, les ingénieurs des Mines et les pétroliers manquent d’imagination.
Comme au Québec, sa composition fait la part belle aux industriels, aux politiques, aux experts, laissant une part congrue aux opposants à cette industrie mortifère. Histoire de s’assurer qu’elle marche droit. Comme au Québec, la commission nationale sert d’ornement de « concertation ».
Bref, les pétroliers sont à l’offensive, avec l’aide de politiques qui leur offrent ce qui ne leur appartient pas. Et cette offensive vise en priorité le Bassin Parisien, dont la nappe aquifère de la Brie alimente plus de 10 millions d’habitants. Car explorer c’est exploiter.
No Fracking France exige l’abrogation des permis.
Dans l'urgence, il faut exiger dans l'urgence que les pétroliers détenteurs de permis financent l’analyse chimique de la nappe aquifère en recherchant tous les produits qui seront injectés. Dès maintenant, avant tous travaux.
C’est en effet le seul moyen de faire payer les pétroliers des dégâts irréversibles induis par la fracturation de la roche-mère.[img][/img][b]
23 Mars 2012 Par Françoise Degert
Lien Mediapart:
http://blogs.mediapart.fr/blog/francoise-degert/230312/alerte-ecarlate-contre-l-exploration-d-huile-et-de-gaz-de-schiste
En pleine campagne électorale, les affaires continuent. À un mois du premier tour des élections présidentielles, à trois mois des législatives, le gouvernement s’empresse de donner des gages à l’industrie gazière et pétrolière, sans attendre le résultat des scrutins. Les pétroliers n’attendent pas.
Pour justifier sa décision, le gouvernement s’appuie de nouveau sur le corps des Mines qui a largement contribué au rapport final de la Mission d’inspection sur les gaz et huiles de schiste. Il suffit de demander, la fabrique du consentement est prête à démarrer.
Condensé des « arguments » qui y sont assénés :l
1 - la fracturation hydraulique ne provoquera pas de dégâts en France comme aux Etats-Unis, au Canada et ailleurs. Rien à craindre, nos ingénieurs maîtrisent la situation. Ils ne feront pas les mêmes bêtises, ils inventeront une fracturation propre.
2 - les Etats-Unis ont laissé faire n’importe quoi, mais en France, l’administration veille. Cela ne se passera pas comme ça…
3 – on va créer une commission nationale associant l’industrie, les politiques, la « société civile » ; elle se réunira…deux fois par an…
4 – la population ignore les « avantages « de l’exploitation de l’huile et du gaz de schiste, l’inquiétude découle d’un déficit d’information…
5 – on va intéresser les collectivités locales à l’affaire, avec quelques retombées fiscales…
6 - Le cadre légal doit être assoupli pour mettre un terme aux « difficultés » à l’exploration et à l’exploitation de cette ressource… Il y va de notre développement économique. C’est un « enjeu géopolitique » majeur…
Le rapport envisage les étapes de sortie de crise (entendez par là la gêne occasionnée par la loi du 13 juillet 2011).
Dans la foulée, le gouvernement a créé la fameuse « commission nationale d’évaluation des techniques d’exploration et d’exploitation du gaz de schiste ». On savait que le décret était prêt, il est désormais publié.
Toutefois, les politiques, les ingénieurs des Mines et les pétroliers manquent d’imagination.
Comme au Québec, sa composition fait la part belle aux industriels, aux politiques, aux experts, laissant une part congrue aux opposants à cette industrie mortifère. Histoire de s’assurer qu’elle marche droit. Comme au Québec, la commission nationale sert d’ornement de « concertation ».
Bref, les pétroliers sont à l’offensive, avec l’aide de politiques qui leur offrent ce qui ne leur appartient pas. Et cette offensive vise en priorité le Bassin Parisien, dont la nappe aquifère de la Brie alimente plus de 10 millions d’habitants. Car explorer c’est exploiter.
No Fracking France exige l’abrogation des permis.
Dans l'urgence, il faut exiger dans l'urgence que les pétroliers détenteurs de permis financent l’analyse chimique de la nappe aquifère en recherchant tous les produits qui seront injectés. Dès maintenant, avant tous travaux.
C’est en effet le seul moyen de faire payer les pétroliers des dégâts irréversibles induis par la fracturation de la roche-mère.[img][/img][b]
Libertalia- Messages : 11
Date d'inscription : 27/02/2011
Localisation : Montpellier

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