Maladies environnementales

C'est pour prendre en compte les causes multiples de maladies que le concept de « santé environnementale » a été créé avec l'objectif d'éviter le développement de ces maladies. Le CINBIOSE à L'UQÀM est un bon exemple de centre de recherche qui a adopté cette méthode plus holistique appliquée à l'étude de la santé.

Encore la précaution
La plupart des études en santé environnementale ont tendance à conclure que le meilleur moyen de prévenir le développement de maladies réside encore dans la prévention des causes de ces maladies en amont. Il ne faut plus attendre qu'on ait la preuve à 100 % de la nocivité d'un produit pour agir prudemment.

Il faut non seulement renverser le fardeau de la preuve sur l'innocuité d'un produit de façon à ce que ce soit les manufacturiers qui en fassent la démonstration, mais il faut aussi élargir les études d'impacts sur l'ensemble du cycle de vie du produit ainsi que dans les réalités biologiques et environnementales dans lesquelles sera disséminé potentiellement ce produit. C'est cela la précaution!

Sinon, on risque de dépenser de plus en plus pour les symptômes des maladies et les soins palliatifs alors que les solutions sont ailleurs. Dans ce contexte, les Québécois ont bien raison de s'inquiéter sur comment le gouvernement gère le système de... maladie publique!
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Source: http://actualites.ca.msn.com/chroniques/chroniques-eric-darier.
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Dans le domaine de la santé on est encore loin
de la prévention...