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Collectif de Franche-ComptéLe 20 janvier 2011 Réunion à Lasalle
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Gaz et huile de schiste France :: Gaz de schiste :: Les réunions publiques d'informations :: Archives
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Re: Le 20 janvier 2011 Réunion à Lasalle
Désolé de mon absence, est-ce que quelqu'un peut faire un compte rendu au moins bref. Ça motive de savoir ce qui se passe ici et là. Merci d'avance.
Rémy
Rémy
Compte rendu
Environ 80 personnes ont répondu présent à la réunion qui a durée 2h organisée par l'association citoyenne Terre de Mauripe qui avait invité pour l'occasion un militant chevronné Mr Michel Touzet.
Ce qui s'est dit de manière résumé :
-->Opacité autour du sujet, aucune concertation des élus, aucun dialogues, avec le ressentit que les spécialiste et professionnels sont muselés.
-->Énorme danger pour l'environnement. Inquiétude géologique car le méthane contenu dans les roches peut se glisser partout. Pour un forage besoin de 10 000m cube d'eau c'est égal à la consommation annuelle de Lasalle !
-->Le gaz de schiste ne reste qu'une énergie fossile, besoin d'ouvrir le débat à notre facon de consommer.
--> Particulièrement des inquiétude pour le Larzac, avec des essais sur le terrain militaire + les anciennes zones minière d'Alès. Les accès pour les camions sont facilités sur ces sites.
Concrètement comment agir :
--> Faire passer l'information au maximum autour de nous en organisant des réunions publique -->Créer des collectifs locaux qui sont autant de maillons sur la grande chaine. Un collectif national de coordination se mettra en place début février.
-->Signer la pétition
--> Sensibiliser ses élus avec l'exemple du conseil régional du Rhones-Alpes qui a voté une motion contre le gaz de schiste. (ex de texte disponible sur la boite à outils du site dedié : http://pasdegazdeschiste.proximites.net/spip.php?page=rubrique&id_rubrique=1
--> Etre observateur des camions vibrateurs qui prospectent les premières données.
--> Rejoindre des associations nationales de protection de l'environnement.
-->Sensibiliser des groupes de professionnels comme les agriculteur qui peuvent faire valoir le principe de précaution pour les risques de pollution.
--> des groupes de travail thématiques devront se mettre en place avec des professionnels sur des points différents : l'eau, la pollution des produits chimiques, le bilan énergétique de l'extraction
Voilà
Ce qui s'est dit de manière résumé :
-->Opacité autour du sujet, aucune concertation des élus, aucun dialogues, avec le ressentit que les spécialiste et professionnels sont muselés.
-->Énorme danger pour l'environnement. Inquiétude géologique car le méthane contenu dans les roches peut se glisser partout. Pour un forage besoin de 10 000m cube d'eau c'est égal à la consommation annuelle de Lasalle !
-->Le gaz de schiste ne reste qu'une énergie fossile, besoin d'ouvrir le débat à notre facon de consommer.
--> Particulièrement des inquiétude pour le Larzac, avec des essais sur le terrain militaire + les anciennes zones minière d'Alès. Les accès pour les camions sont facilités sur ces sites.
Concrètement comment agir :
--> Faire passer l'information au maximum autour de nous en organisant des réunions publique -->Créer des collectifs locaux qui sont autant de maillons sur la grande chaine. Un collectif national de coordination se mettra en place début février.
-->Signer la pétition
--> Sensibiliser ses élus avec l'exemple du conseil régional du Rhones-Alpes qui a voté une motion contre le gaz de schiste. (ex de texte disponible sur la boite à outils du site dedié : http://pasdegazdeschiste.proximites.net/spip.php?page=rubrique&id_rubrique=1
--> Etre observateur des camions vibrateurs qui prospectent les premières données.
--> Rejoindre des associations nationales de protection de l'environnement.
-->Sensibiliser des groupes de professionnels comme les agriculteur qui peuvent faire valoir le principe de précaution pour les risques de pollution.
--> des groupes de travail thématiques devront se mettre en place avec des professionnels sur des points différents : l'eau, la pollution des produits chimiques, le bilan énergétique de l'extraction
Voilà
Compte rendu
Réunion d'information sur le gaz de schiste du 20 01 2011 a Lasalle, présentée par Michel Touzet.
La salle François Viala était comble ( près de 80 personnes). Depuis que le journaliste Fabrice Nicolino a alerté José Bovet en décembre dernier les réunions d'information sur le gaz de schistes se multiplient.
En mars 2010 JL Borloo (alors Ministre de l'Environnement) a signé un arrêté autorisant la cherche de cette énergie fossile dans le Sud-Est de la France sans aucun débat et sans qu'aucune information ne filtre !
Le gaz de schiste est un gaz naturel disséminé dans des argiles compact, datant du Primaire. Sa capture est onéreuse, mais devient intéressante a cause de la raréfaction des réserves d'Hydrocarbures. On l'extrait par fracture hydraulique : forage d'un puits de trois mille mètres dans lequel on envoie dix mille m3 d'eau et de sable sous très forte pression, pour fracturer la roche. Cette eau qui contient un cocktail de 400 à 500 produits chimiques est ensuite aspirée avec le gaz ; puis l'eau est ensuite rejetée avec des conditions d'épuration opaques. La nature des produits chimiques mis dans l'eau est un secret industriel propriété des multinationales exploitantes (dont elles refusent la communication en cas de pollution !). Des chercheurs géologues subissent des
pressions pour ne pas révéler les méthodes des industriels.
Chez nous , les trois permis d'exploration "Montélimar, Nant, Villeneuve de Berg" couvre une zone de près de 10000km2 qui va de Valence a Montpellier Mende impliquant une partie du PNC. Plus précisément a Villeneuve de Berg, la Serane St Beauzille de Putois, la zone minière d'Ales, le camp militaire du Larzac. Schuepbach Energy associé a Suez et Total on répondus a l'appel d'offre. Pourtant début janvier, le directeur du Parc National des Cévennes, la Sous Préfète du Vigan, le Conseil Général n'étaient pas au courant... Tout s'est fait en "douce".
L'enjeu est la perpétuation par nos dirigeants et multinationales du modèle de développement appuyé sur l'exploitation des énergies fossiles dont on connait l'impact environnemental, et ce faisant, les recherches sur les sources d'énergies alternatives seront minimisées.
Lors des réunions d'information a été décidé de constitué des collectifs d'info et de résistance, réunis en réseau de veille, car s'est maintenant qu'il faut se positionner et réagir.
(notes et rédaction Geneviève Lafoux)
Consulter le site :www.gazdeschiste-cevennes.com
La salle François Viala était comble ( près de 80 personnes). Depuis que le journaliste Fabrice Nicolino a alerté José Bovet en décembre dernier les réunions d'information sur le gaz de schistes se multiplient.
En mars 2010 JL Borloo (alors Ministre de l'Environnement) a signé un arrêté autorisant la cherche de cette énergie fossile dans le Sud-Est de la France sans aucun débat et sans qu'aucune information ne filtre !
Le gaz de schiste est un gaz naturel disséminé dans des argiles compact, datant du Primaire. Sa capture est onéreuse, mais devient intéressante a cause de la raréfaction des réserves d'Hydrocarbures. On l'extrait par fracture hydraulique : forage d'un puits de trois mille mètres dans lequel on envoie dix mille m3 d'eau et de sable sous très forte pression, pour fracturer la roche. Cette eau qui contient un cocktail de 400 à 500 produits chimiques est ensuite aspirée avec le gaz ; puis l'eau est ensuite rejetée avec des conditions d'épuration opaques. La nature des produits chimiques mis dans l'eau est un secret industriel propriété des multinationales exploitantes (dont elles refusent la communication en cas de pollution !). Des chercheurs géologues subissent des
pressions pour ne pas révéler les méthodes des industriels.
Chez nous , les trois permis d'exploration "Montélimar, Nant, Villeneuve de Berg" couvre une zone de près de 10000km2 qui va de Valence a Montpellier Mende impliquant une partie du PNC. Plus précisément a Villeneuve de Berg, la Serane St Beauzille de Putois, la zone minière d'Ales, le camp militaire du Larzac. Schuepbach Energy associé a Suez et Total on répondus a l'appel d'offre. Pourtant début janvier, le directeur du Parc National des Cévennes, la Sous Préfète du Vigan, le Conseil Général n'étaient pas au courant... Tout s'est fait en "douce".
L'enjeu est la perpétuation par nos dirigeants et multinationales du modèle de développement appuyé sur l'exploitation des énergies fossiles dont on connait l'impact environnemental, et ce faisant, les recherches sur les sources d'énergies alternatives seront minimisées.
Lors des réunions d'information a été décidé de constitué des collectifs d'info et de résistance, réunis en réseau de veille, car s'est maintenant qu'il faut se positionner et réagir.
(notes et rédaction Geneviève Lafoux)
Consulter le site :www.gazdeschiste-cevennes.com

» Le 31 janvier 2011 réunion à Mende à 17H
» Le 19 janvier 2011 réunion d'information à Toulouse
» Le 25 janvier 2011 réunion publique d'informations à Meyrueis
» Le 19 janvier 2011 réunion d'information à Toulouse
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