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Canada - vs – Nations unies
« Sans contrôle scientifique »
Source: http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement
La gestion gouvernementale des sables bitumineux de l'Alberta n'est pas «basée sur de véritables règles scientifiques».
Ce verdict implacable, le troisième du genre en quelques mois, est venu hier d'un groupe d'experts de haut niveau mis sur pied par l'ancien ministre fédéral de l'Environnement, Jim
Prentice, en septembre dernier. Ce groupe de travail était dirigé par Elisabeth Dowdeswell, qui est aussi directrice générale du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).
Il y a quelques jours, la Société royale du Canada a déposé un bilan sur la valeur scientifique
des contrôles fédéraux, albertains, universitaires et industriels. On y concluait que les règles d'évaluation écologique n'étaient même pas à la hauteur des exigences de la Banque mondiale pour de grands projets dans des pays en voie de développement. En novembre
2009, le commissaire à l'environnement du Canada a relevé lui aussi plusieurs faiblesses des contrôles gouvernementaux dans ce dossier.
«Nous avons voulu savoir, expliquait hier Elisabeth Dowdeswell au nom de ses cinq collègues, s'il y avait ou non en place un système de contrôle robuste et capable de s'adapter, qui pourrait aider les dirigeants à prendre les bonnes décisions et à procéder à
des arbitrages justifiés, maintenant et dans les années à venir. Les conclusions du groupe scientifique sont unanimes. Avons-nous un système de contrôle et de suivi de niveau international en place?
La réponse en un mot: non! Mais nous devrions en avoir un!»
Notre conclusion principale,
a poursuivi la directrice du PNUE, consiste à adopter une «vision partagée» des problèmes et un cadre de gestion qui serait le même pour tous les organismes gouvernementaux, les différentes organismes scientifiques et les industriels qui
exploitent les sables bitumineux. Cette structure de contrôle intégrée, a-t-elle ajouté, est d'une «nécessité critique» et ne peut être le fait d'un seul ordre de gouvernement, fédéral ou provincial.
De son côté, le ministre Baird a répliqué qu'il avait «clairement compris le message» et que le fédéral était «prêt à agir».
Un des principaux constats de ce groupe de travail réside dans le fait que les gouvernements ne savent pas quand l'accumulation de ces projets fait franchir des seuils irréversibles à la
faune ou aux écosystèmes, à la qualité des eaux de surface ou souterraines, faute d'études d'impacts cumulatifs.
Selon le porte-parole de l'Institut Pembina, Natham Lemphers, après trois rapports qui descendent en flammes la gestion écologique des sables bitumineux, le Canada ne peut plus dire sur toutes les tribunes, nationales et internationales, que leur exploitation croissante «se fait de façon responsable».
----------Ce verdict implacable, le troisième du genre en quelques mois, est venu hier d'un groupe d'experts de haut niveau mis sur pied par l'ancien ministre fédéral de l'Environnement, Jim
Prentice, en septembre dernier. Ce groupe de travail était dirigé par Elisabeth Dowdeswell, qui est aussi directrice générale du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).
Il y a quelques jours, la Société royale du Canada a déposé un bilan sur la valeur scientifique
des contrôles fédéraux, albertains, universitaires et industriels. On y concluait que les règles d'évaluation écologique n'étaient même pas à la hauteur des exigences de la Banque mondiale pour de grands projets dans des pays en voie de développement. En novembre
2009, le commissaire à l'environnement du Canada a relevé lui aussi plusieurs faiblesses des contrôles gouvernementaux dans ce dossier.
«Nous avons voulu savoir, expliquait hier Elisabeth Dowdeswell au nom de ses cinq collègues, s'il y avait ou non en place un système de contrôle robuste et capable de s'adapter, qui pourrait aider les dirigeants à prendre les bonnes décisions et à procéder à
des arbitrages justifiés, maintenant et dans les années à venir. Les conclusions du groupe scientifique sont unanimes. Avons-nous un système de contrôle et de suivi de niveau international en place?
La réponse en un mot: non! Mais nous devrions en avoir un!»
Notre conclusion principale,
a poursuivi la directrice du PNUE, consiste à adopter une «vision partagée» des problèmes et un cadre de gestion qui serait le même pour tous les organismes gouvernementaux, les différentes organismes scientifiques et les industriels qui
exploitent les sables bitumineux. Cette structure de contrôle intégrée, a-t-elle ajouté, est d'une «nécessité critique» et ne peut être le fait d'un seul ordre de gouvernement, fédéral ou provincial.
De son côté, le ministre Baird a répliqué qu'il avait «clairement compris le message» et que le fédéral était «prêt à agir».
Un des principaux constats de ce groupe de travail réside dans le fait que les gouvernements ne savent pas quand l'accumulation de ces projets fait franchir des seuils irréversibles à la
faune ou aux écosystèmes, à la qualité des eaux de surface ou souterraines, faute d'études d'impacts cumulatifs.
Selon le porte-parole de l'Institut Pembina, Natham Lemphers, après trois rapports qui descendent en flammes la gestion écologique des sables bitumineux, le Canada ne peut plus dire sur toutes les tribunes, nationales et internationales, que leur exploitation croissante «se fait de façon responsable».

Source: http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement
Pierrot- Messages : 169
Date d'inscription : 13/02/2011
Localisation : Québec, Canada

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