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Collectif de Franche-ComptéÀ qui appartient le sous-sol ?
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À qui appartient le sous-sol ?
Avant l'environnement, le besoin énergétique, la sécurité et les désagréments que provoquent l'exploration et l'exploitation minière, il y a un débat qu'on ne fait pas au Québec à propos des ressources : devons-nous oui ou non nationaliser et même renationaliser nos ressources?
Poser la question n'est pas prendre position. Poser la question, c'est d'essayer de mettre un peu de logique dans le développement du gaz, de l'eau, du vent et du pétrole du Québec. C'est discuter de ce qui appartient vraiment aux Québécois, de leur autorité sur le sol et le sous-sol...
Si tout cela appartient aux Québécois, est-ce que les Québécois devraient avoir la possibilité de se prononcer sur les grands projets? À tout le moins, pourraient-ils s'attendre à en profiter?
L'hydroélectricité est une richesse exceptionnelle au Québec. Même si Hydro-Québec attire son lot de critiques, la société d'État fait partie des institutions dont les Québécois sont les plus fiers.
À qui ça profite ?
Cela dit, si les Québécois savent qu'ils tirent des richesses de leur eau par l'entremise d'Hydro-Québec, on ne peut pas en dire autant du gaz, du pétrole, du vent et de l'eau utilisée par les grands industriels.
Le Devoir nous rappelait cette semaine qu'Hydro-Québec a cédé pour des « pinottes » et sans consultation ses droits gaziers et miniers au profit du secteur privé. On a « dénationalisé » notre gaz et notre pétrole (son potentiel, disons). On l'a privatisé et on a cédé les droits à des entreprises d'ici et d'ailleurs, certaines embauchant des anciens d'Hydro-Québec, comme André Caillé chez Junex.
Il faut donc poser la question : à part les actionnaires et les quelques milliers d'employés, qui va profiter des richesses acquises par les entreprises d'exploration ?
Les gaziers et pétroliers ont versé 893 millions au gouvernement de la Colombie-Britannique en 2009 et 2,7 milliards de dollars en 2008 pour avoir des permis de recherche. Au Québec, durant la même période, les permis délivrés ont rapporté au trésor québécois la somme de 3,5 millions de dollars.
Prenez l'éolien.
La Presse nous apprenait cette semaine que des parcs éoliens, qui ont bien sûr signé des contrats avec Hydro-Québec, ont été rachetés par des Américains et des Français. La Florida Light and Power ainsi qu'Électricité de France ont racheté des projets de Northland Power. C'est apparu comme ça, des transactions privées sur des ressources énergétiques québécoises, dont on n'avait pas du tout entendu parler. Ce n'est pas une vieille nouvelle des années 50 qu'on rapporte. Nous sommes bien en 2011.
Prenez l'eau.
Le gouvernement a annoncé avant les fêtes que pour chaque million de litres d'eau utilisés au Québec par les grands utilisateurs industriels, une redevance de 70 $ devra être versée. Sept cents le mètre cube pour ceux qui vont chercher de l'eau dans le sol du Québec pour vendre de l'eau embouteillée, des jus, des pesticides, des produits chimiques ou pour la transformation et l'extraction du pétrole et du gaz.
En fait, ce n'est qu'après avoir utilisé 14 400 litres d'eau qu'un embouteilleur aura payé son premier dollar de redevance. » « le sous-sol n'appartient pas qu'aux municipalités, il appartient à tous les Québécois ».
Et c'est pour cette raison d'ailleurs qu'on devrait peut-être débattre de la propriété de ce sol et de ses bénéfices , avec élus et les citoyens
---------
Source: http://www.radio-canada.ca/nouvelles
Poser la question n'est pas prendre position. Poser la question, c'est d'essayer de mettre un peu de logique dans le développement du gaz, de l'eau, du vent et du pétrole du Québec. C'est discuter de ce qui appartient vraiment aux Québécois, de leur autorité sur le sol et le sous-sol...
Si tout cela appartient aux Québécois, est-ce que les Québécois devraient avoir la possibilité de se prononcer sur les grands projets? À tout le moins, pourraient-ils s'attendre à en profiter?
L'hydroélectricité est une richesse exceptionnelle au Québec. Même si Hydro-Québec attire son lot de critiques, la société d'État fait partie des institutions dont les Québécois sont les plus fiers.
À qui ça profite ?
Cela dit, si les Québécois savent qu'ils tirent des richesses de leur eau par l'entremise d'Hydro-Québec, on ne peut pas en dire autant du gaz, du pétrole, du vent et de l'eau utilisée par les grands industriels.
Le Devoir nous rappelait cette semaine qu'Hydro-Québec a cédé pour des « pinottes » et sans consultation ses droits gaziers et miniers au profit du secteur privé. On a « dénationalisé » notre gaz et notre pétrole (son potentiel, disons). On l'a privatisé et on a cédé les droits à des entreprises d'ici et d'ailleurs, certaines embauchant des anciens d'Hydro-Québec, comme André Caillé chez Junex.
Il faut donc poser la question : à part les actionnaires et les quelques milliers d'employés, qui va profiter des richesses acquises par les entreprises d'exploration ?
Les gaziers et pétroliers ont versé 893 millions au gouvernement de la Colombie-Britannique en 2009 et 2,7 milliards de dollars en 2008 pour avoir des permis de recherche. Au Québec, durant la même période, les permis délivrés ont rapporté au trésor québécois la somme de 3,5 millions de dollars.
Prenez l'éolien.
La Presse nous apprenait cette semaine que des parcs éoliens, qui ont bien sûr signé des contrats avec Hydro-Québec, ont été rachetés par des Américains et des Français. La Florida Light and Power ainsi qu'Électricité de France ont racheté des projets de Northland Power. C'est apparu comme ça, des transactions privées sur des ressources énergétiques québécoises, dont on n'avait pas du tout entendu parler. Ce n'est pas une vieille nouvelle des années 50 qu'on rapporte. Nous sommes bien en 2011.
Prenez l'eau.
Le gouvernement a annoncé avant les fêtes que pour chaque million de litres d'eau utilisés au Québec par les grands utilisateurs industriels, une redevance de 70 $ devra être versée. Sept cents le mètre cube pour ceux qui vont chercher de l'eau dans le sol du Québec pour vendre de l'eau embouteillée, des jus, des pesticides, des produits chimiques ou pour la transformation et l'extraction du pétrole et du gaz.
En fait, ce n'est qu'après avoir utilisé 14 400 litres d'eau qu'un embouteilleur aura payé son premier dollar de redevance. » « le sous-sol n'appartient pas qu'aux municipalités, il appartient à tous les Québécois ».
Et c'est pour cette raison d'ailleurs qu'on devrait peut-être débattre de la propriété de ce sol et de ses bénéfices , avec élus et les citoyens


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Source: http://www.radio-canada.ca/nouvelles
Pierrot- Messages : 169
Date d'inscription : 13/02/2011
Localisation : Québec, Canada

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