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Collectif de Franche-Compté[Transition] Manuel de transition énergétique
3 participants
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[Transition] Manuel de transition énergétique
Car cela fait 6 ans que je travaille actuellement sur double problématique Réchauffement climatique/Pic de production pétrolier (ou Peak Oil en anglais : 1 700 000 articles sous google), et j'ai compris depuis bien longtemps que notre civilisation a un besoin d'énergie monstre pour perdurer. Le pétrole brulé dans le monde chaque JOUR correspond au volume d'un bâtiment de 100 m de large, 100 m de haut, et 1,3 km de long. Chaque JOUR.
Dans ce cadre, et le schéma extrait du "Manuel de transition de a dépendance au pétrole à la résilience locale" de Rob Hopkins, générant le mouvement mondial des "villes et territoires en transition", nous voyons bien que cette double problématique doit être prise ensemble.
Car d'un côté, le pic de production pétrolier pris seul (rapport Hirsch) nous mène à une surexploitation des réserves déjà bien entamée (la prospection en Haute mer est déjà à 6 000 mètres et on parle de 8 000 mètres), et donc à l'exploitation des gaz de schistes, quelle que soit la position des riverains qui seront immanquablement expulsés.
De l'autre, le réchauffement climatique pris seul (rapport Stern) nous pousse à faire du "capitalisme vert" (ou appeler "développement durable" ce qui mène à des impasses comme la "bourse du carbon"), dont nous voyons avec les crises actuelles que sa durée de vie est déjà bien compromise.
Les 2 problématiques séparées poussent à faire juste perdurer le système, avant sa chute finale. Ne vous faites pas d'illusion, sans pétrole facile à extraire, le monde tel que nous le connaissons est compromis. Je ne vous ferais pas l'insulte de vous demander de lister les objets qui nous entoure tous totalement dépendants du pétrole. Nous savons tous ici que la liste est si longue qu'il nous faudrait des heures pour les énumérer.
Mais la double problématique prise ensemble permet de nous faire apparaitre un objectif : la résilience au pétrole de nos territoires et villes.
A noter que je ne connais pas un seul homme politique qui tienne se discours depuis des décennies, sachant qu'une transition énergétique prendra plus de 20 ans. Hors peut être Yves Cochet.
Les faits sont donc là : nous ne voulons pas de gaz de schistes sur tous les territoires français et européenne, par extension mondiaux, mais il nous faudra cependant choisir nos énergies alternatives, et ceci plus vite que je suis en train de l'écrire. Le sujet est complexe, et ne mérite pas d'être abordé seul. J'ai bien entendu une petite idée, mais je ne suis qu'un citoyen, isolé dans un système de surconsommation qui nous mène tous à notre perte.
Comment faire ?
Après avoir stopper le gaz de schistes, et ici, tous les citoyens sont les bienvenus, élus ou pas, il faudra lancer un débat national sur les énergies que nous voulons développer, et les autres que nous voulons décroitre, pour donner une visibilité à tous et surtout, une résilience à notre territoire. Les choix seront limités, car le pétrole ne sera pas remplacé, quoi que l'on fasse.
Mais déjà, avec la chute de la dictature en Libye (ou le chaos suivant la suite des évènements), ses choix nous sont déjà imposer. Le pétrole libyen d'excellente qualité n'arrive plus de façon régulière, et est extrêmement difficilement remplaçable sur le marché international.
Stoppons le gaz de schistes en France, mais rebondissons sur un débat sur la transition énergétique, représenté par les "villes en transition".
Voici un schéma de la double problématique :
![[Transition] Manuel de transition énergétique Peakoilrechauffement](https://2img.net/r/ihimizer/img59/608/peakoilrechauffement.jpg)
Dans ce cadre, et le schéma extrait du "Manuel de transition de a dépendance au pétrole à la résilience locale" de Rob Hopkins, générant le mouvement mondial des "villes et territoires en transition", nous voyons bien que cette double problématique doit être prise ensemble.
Car d'un côté, le pic de production pétrolier pris seul (rapport Hirsch) nous mène à une surexploitation des réserves déjà bien entamée (la prospection en Haute mer est déjà à 6 000 mètres et on parle de 8 000 mètres), et donc à l'exploitation des gaz de schistes, quelle que soit la position des riverains qui seront immanquablement expulsés.
De l'autre, le réchauffement climatique pris seul (rapport Stern) nous pousse à faire du "capitalisme vert" (ou appeler "développement durable" ce qui mène à des impasses comme la "bourse du carbon"), dont nous voyons avec les crises actuelles que sa durée de vie est déjà bien compromise.
Les 2 problématiques séparées poussent à faire juste perdurer le système, avant sa chute finale. Ne vous faites pas d'illusion, sans pétrole facile à extraire, le monde tel que nous le connaissons est compromis. Je ne vous ferais pas l'insulte de vous demander de lister les objets qui nous entoure tous totalement dépendants du pétrole. Nous savons tous ici que la liste est si longue qu'il nous faudrait des heures pour les énumérer.
Mais la double problématique prise ensemble permet de nous faire apparaitre un objectif : la résilience au pétrole de nos territoires et villes.
A noter que je ne connais pas un seul homme politique qui tienne se discours depuis des décennies, sachant qu'une transition énergétique prendra plus de 20 ans. Hors peut être Yves Cochet.
Les faits sont donc là : nous ne voulons pas de gaz de schistes sur tous les territoires français et européenne, par extension mondiaux, mais il nous faudra cependant choisir nos énergies alternatives, et ceci plus vite que je suis en train de l'écrire. Le sujet est complexe, et ne mérite pas d'être abordé seul. J'ai bien entendu une petite idée, mais je ne suis qu'un citoyen, isolé dans un système de surconsommation qui nous mène tous à notre perte.
Comment faire ?
Après avoir stopper le gaz de schistes, et ici, tous les citoyens sont les bienvenus, élus ou pas, il faudra lancer un débat national sur les énergies que nous voulons développer, et les autres que nous voulons décroitre, pour donner une visibilité à tous et surtout, une résilience à notre territoire. Les choix seront limités, car le pétrole ne sera pas remplacé, quoi que l'on fasse.
Mais déjà, avec la chute de la dictature en Libye (ou le chaos suivant la suite des évènements), ses choix nous sont déjà imposer. Le pétrole libyen d'excellente qualité n'arrive plus de façon régulière, et est extrêmement difficilement remplaçable sur le marché international.
Stoppons le gaz de schistes en France, mais rebondissons sur un débat sur la transition énergétique, représenté par les "villes en transition".
Voici un schéma de la double problématique :
![[Transition] Manuel de transition énergétique Peakoilrechauffement](https://2img.net/r/ihimizer/img59/608/peakoilrechauffement.jpg)
YannB- Messages : 54
Date d'inscription : 03/03/2011
Localisation : Seine et Marne
en images
une video sur les projets de villes en transition sur le lien suivant :http://utopvideo.blogspot.com/
Re: [Transition] Manuel de transition énergétique
Une présentation tout à fait dans le thème du fil, faite à Orléans, de Benoît Thévard travaillant sur le concept de Résilience des territoires, avec une introduction par Corinne Coughanowr de "Ville en transition", très bien faite :
Une wiki pour la transition en France :
Wiki de la Transition France.
Le blog de Benoît Thévard.
- Vidéo partie 1 (1/2) (Peak Oil),
- Vidéo partie 1 (2/2) (Peak Oil),
- Vidéo partie 2 (Autres énergies),
- Vidéo partie 3(1/2) (Impact),
- Vidéo partie 3 (2/2) (Ville en transition).
Une wiki pour la transition en France :
Wiki de la Transition France.
Le blog de Benoît Thévard.
YannB- Messages : 54
Date d'inscription : 03/03/2011
Localisation : Seine et Marne
Re: [Transition] Manuel de transition énergétique
Excellente conférence sur le pétrole, fait avec humour : « EN FRANCE, ON N'A PAS DE PÉTROLE, MAIS ON N'A PAS D'IDÉES NON PLUS ».
YannB- Messages : 54
Date d'inscription : 03/03/2011
Localisation : Seine et Marne
Quelles économies
Quand même, il faudrait faire le calcul suivant:
Si on supprimait complètement les voyages de tourisme en avion et une grande partie des voyages d'affaire, conférences, séminaires, etc.
Si on isolait suffisamment les bâtiments pour que l'on puisse se chauffer tout l'hiver avec la technologie du pullover et de la couette en laine de mouton.
Si on supprimait complètement les déplacements en voiture en ville sauf pour les ambulances, les pompiers ou les charges très lourdes.
Si on supprimait l'obsolescence programmée et que l'on recommençait à réparer les objets, à les louer ou à les prêter aux voisins.
Si on devenait tous végétariens.
Si on passait à 100% d'agriculture biologique
Si on arrêtait de passer les gens et les appartements à l'eau de javel (ou pire) du matin au soir par hantise des microbes.
Etc.
Quels seraient les besoins de l'humanité en énergie fossile?
Au bout de combien de temps seraient-elles épuisées?
Avec ces efforts qui me paraissent très modérés, on peut opérer un glissement en douceur sur une centaine d'année de notre mode de vie actuel vers celui du Moyen-Age qui de toute façon est inévitable à long terme, la seule alternative étant un mix entre "La Route" et "Mad Max".
Si on supprimait complètement les voyages de tourisme en avion et une grande partie des voyages d'affaire, conférences, séminaires, etc.
Si on isolait suffisamment les bâtiments pour que l'on puisse se chauffer tout l'hiver avec la technologie du pullover et de la couette en laine de mouton.
Si on supprimait complètement les déplacements en voiture en ville sauf pour les ambulances, les pompiers ou les charges très lourdes.
Si on supprimait l'obsolescence programmée et que l'on recommençait à réparer les objets, à les louer ou à les prêter aux voisins.
Si on devenait tous végétariens.
Si on passait à 100% d'agriculture biologique
Si on arrêtait de passer les gens et les appartements à l'eau de javel (ou pire) du matin au soir par hantise des microbes.
Etc.
Quels seraient les besoins de l'humanité en énergie fossile?
Au bout de combien de temps seraient-elles épuisées?
Avec ces efforts qui me paraissent très modérés, on peut opérer un glissement en douceur sur une centaine d'année de notre mode de vie actuel vers celui du Moyen-Age qui de toute façon est inévitable à long terme, la seule alternative étant un mix entre "La Route" et "Mad Max".
Nadia- Messages : 43
Date d'inscription : 24/02/2011

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