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Collectif de Franche-ComptéEau potable contaminée - étude américaine
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Eau potable contaminée - étude américaine
Plus on est près d'un puits de gaz de schiste, plus les risques sont grands que la nappe phréatique soit contaminée par du gaz naturel.
Voilà la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs de l'Université Duke, en Caroline du Nord. Leur étude, intitulée « Methane contamination of drinking water accompanying gas-well drilling and hydraulic fracturing », paraît lundi dans Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
Les chercheurs ont analysé la teneur en méthane (le gaz naturel est composé de méthane à plus de 80%) dans 60 puits d'eau potable en Pennsylvanie et dans l'État de New York. Ils ont séparé leur échantillon en deux : 34 puits situés à une distance supérieure à un kilomètre d'un site d'extraction de gaz de schiste et 26 puits situés plus près, dans un rayon de moins d'un kilomètre.
Dans le premier groupe, la teneur moyenne en méthane dans l'eau était de 1,1 milligramme par litre (mg/l). Dans le second, cette teneur moyenne grimpait à 19,2 mg/l.
En plus de mesurer la concentration de méthane, M. Jackson et ses collègues ont également analysé le gaz pour en déterminer la provenance. En effet, lorsqu'on mesure les isotopes de carbone-13 et de deutérium présents dans le gaz, il est possible de dire si le gaz est biogénique ou thermogénique. La différence entre les deux est importante, et le gaz de schiste est toujours thermogénique.
Selon l'étude de l'Université Duke, le gaz retrouvé dans les échantillons d'eau potable avait les caractéristiques isotopiques du gaz thermogénique. Les chercheurs ont également pu comparer le gaz retrouvé dans l'eau avec du gaz extrait par certaines entreprises dans les régions étudiées. « Leur géochimie gazeuse correspondait », lit-on dans l'étude.
Les impacts sur la santé
Le méthane n'est pas toxique. Cependant, le gouvernement américain intervient dans les cas où le taux de méthane dissous dans l'eau potable se trouve entre 10 et 28 mg/l. Treize des puits analysés par les chercheurs se trouvaient dans cet intervalle ou au-delà.
« Nous avons trouvé de très fortes concentrations dans nos échantillons, dit M. Jackson. Et le méthane est dangereux à de fortes concentrations; il peut provoquer des étourdissements, de l'asphyxie, sans compter le danger d'explosions. » Lorsque du méthane s'accumule dans une pièce fermée, il est en effet possible qu'une étincelle provoque une explosion si la concentration dans l'air se trouve entre 5% et 15%.
Mais les effets à long terme du méthane sur la santé humaine sont peu connus. « J'ai été surpris de constater qu'il n'y a aucune étude médicale sur les effets à long terme du méthane à de faibles concentrations, a indiqué Robert Jackson. Nous n'avons trouvé aucune étude revue par les pairs qui a examiné ce qui arrive à long terme lorsqu'on respire ou ingère régulièrement du méthane. »
Il conseille à tous les gouvernements d'analyser l'eau potable des citoyens avant que l'industrie du gaz de schiste ne commence ses travaux afin de pouvoir faire des études comparatives par la suite.
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Source: http://techno.ca.msn.com/science/articles.aspx?cp-documentid=28669792
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Comme tous ceux qui sont soucieux de la Nature, il apparaît évident que des études indépendantes doivent être faites AVANT de toucher au gaz de schiste... Et non pas APRÈS que le mal est causé...
Voilà la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs de l'Université Duke, en Caroline du Nord. Leur étude, intitulée « Methane contamination of drinking water accompanying gas-well drilling and hydraulic fracturing », paraît lundi dans Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
Les chercheurs ont analysé la teneur en méthane (le gaz naturel est composé de méthane à plus de 80%) dans 60 puits d'eau potable en Pennsylvanie et dans l'État de New York. Ils ont séparé leur échantillon en deux : 34 puits situés à une distance supérieure à un kilomètre d'un site d'extraction de gaz de schiste et 26 puits situés plus près, dans un rayon de moins d'un kilomètre.
Dans le premier groupe, la teneur moyenne en méthane dans l'eau était de 1,1 milligramme par litre (mg/l). Dans le second, cette teneur moyenne grimpait à 19,2 mg/l.
En plus de mesurer la concentration de méthane, M. Jackson et ses collègues ont également analysé le gaz pour en déterminer la provenance. En effet, lorsqu'on mesure les isotopes de carbone-13 et de deutérium présents dans le gaz, il est possible de dire si le gaz est biogénique ou thermogénique. La différence entre les deux est importante, et le gaz de schiste est toujours thermogénique.
Selon l'étude de l'Université Duke, le gaz retrouvé dans les échantillons d'eau potable avait les caractéristiques isotopiques du gaz thermogénique. Les chercheurs ont également pu comparer le gaz retrouvé dans l'eau avec du gaz extrait par certaines entreprises dans les régions étudiées. « Leur géochimie gazeuse correspondait », lit-on dans l'étude.
Les impacts sur la santé
Le méthane n'est pas toxique. Cependant, le gouvernement américain intervient dans les cas où le taux de méthane dissous dans l'eau potable se trouve entre 10 et 28 mg/l. Treize des puits analysés par les chercheurs se trouvaient dans cet intervalle ou au-delà.
« Nous avons trouvé de très fortes concentrations dans nos échantillons, dit M. Jackson. Et le méthane est dangereux à de fortes concentrations; il peut provoquer des étourdissements, de l'asphyxie, sans compter le danger d'explosions. » Lorsque du méthane s'accumule dans une pièce fermée, il est en effet possible qu'une étincelle provoque une explosion si la concentration dans l'air se trouve entre 5% et 15%.
Mais les effets à long terme du méthane sur la santé humaine sont peu connus. « J'ai été surpris de constater qu'il n'y a aucune étude médicale sur les effets à long terme du méthane à de faibles concentrations, a indiqué Robert Jackson. Nous n'avons trouvé aucune étude revue par les pairs qui a examiné ce qui arrive à long terme lorsqu'on respire ou ingère régulièrement du méthane. »
Il conseille à tous les gouvernements d'analyser l'eau potable des citoyens avant que l'industrie du gaz de schiste ne commence ses travaux afin de pouvoir faire des études comparatives par la suite.
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Source: http://techno.ca.msn.com/science/articles.aspx?cp-documentid=28669792
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Comme tous ceux qui sont soucieux de la Nature, il apparaît évident que des études indépendantes doivent être faites AVANT de toucher au gaz de schiste... Et non pas APRÈS que le mal est causé...

Pierrot- Messages : 169
Date d'inscription : 13/02/2011
Localisation : Québec, Canada
Re: Eau potable contaminée - étude américaine
L'étude en question est disponible ici (En anglais) : http://www.pnas.org/content/early/2011/05/02/1100682108.full.pdf
Saankan- Messages : 2
Date d'inscription : 11/05/2011

» D'Allemagne : Étude "Impacts of shale gas and shale oil extraction on the environment and on human health"
» Poursuites -Alberta-Canada - Eau contaminée
» Selon une étude - Le gaz de schiste serait un feu de paille !!!
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